Patient debout : le défi du parcours ambulatoire
La chirurgie ambulatoire est une priorité nationale. Elle est en cours de déploiement. La demande des pouvoirs publics est de réfléchir et d’optimiser le développement de la chirurgie ambulatoire, avec une hospitalisation de moins de 12 heures, sans hébergement de nuit.
La Haute Autorité de Santé (2012, 2018, 2020) a rédigé sous forme de guides et d’outils, des recommandations et repères pratiques d’aide à la prise de décision pour accompagner les établissements de santé au déploiement de cette modalité.
Ce parcours du patient -de 3 mois à 99 ans- s’inscrit dès la consultation, pour légitimer l’acte ambulatoire jusqu’à sa sortie de l’unité. La chirurgie ambulatoire et l’anesthésie ambulatoire sont pratiquées avec l’accord du patient et sous certaines conditions identifiées.
De nombreuses recherches montrent que la chirurgie ambulatoire réduit notamment les risques d’infections associées aux soins et de phlébites qui augmentent avec la durée d’hospitalisation.
Une information précoce du patient, une organisation basée sur la gestion des risques et la maîtrise des suites opératoires sont incontournables pour la sécurisation du parcours de chirurgie ambulatoire.
Les différents acteurs de cette prise en charge en ambulatoire gagneront à intégrer les patients dans ce parcours pour qu’ils ne soient plus passifs mais deviennent des personnes actives, autonomes et partenaires.
Le GRIEPS, fort de son expérience, propose une démarche d’accompagnement de changement et de réflexion permettant d’optimiser le parcours patient en ambulatoire.
Pour ne pas rater le rendez-vous fixé, nous vous proposons en équipe pluridisciplinaire de développer des actions cliniques, concrètes pour penser en commun, le meilleur parcours patient.